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Rencontre avec Marie-Pierre Guilbaud, figure emblématique du ski de fond.

 « Si tu envisages une course de ski de fond, c’est bien celle-ci qu’il te faut !”

Rencontre avec Marie-Pierre Guilbaud, figure emblématique du ski de fond. Aujourd’hui, elle nous explique son rôle de directrice d’épreuves au sein de Trans’Organisation pour la Transjurassienne et transmet ses conseils pour une Transju’ réussie. 

Qui est Marie-Pierre Guilbaud ? 

Fraîchement retraitée de son poste de professeur des écoles, elle incarne une passion inébranlable pour le ski de fond qui l’accompagne depuis plus de 45 ans. 

Licenciée au Stade Clermontois où elle pratiquait l’athlétisme, c’est lors des stages hivernaux en montagne que le ski de fond a croisé sa route, pour ne plus la quitter. 

Aujourd’hui sa pratique est du pur plaisir et lui offre un privilège unique : celui de glisser sur la neige dans le silence des forêts en partageant “ces sensations uniques avec des amis”. 

Membre de l’équipe de France de ski nordique entre 1988 et 1995, elle a participé aux Jeux Olympiques d’Albertville en 1992. Elle compte également 4 victoires à la Transjurassienne en 1989, 1991, 1994 et 1995. Avec plus d’une dizaine de participation, elle accompagne depuis plusieurs années maintenant les participants de Skier pour Elles (association caritative de lutte contre les cancers féminins) sur le 25km classique. 

La Transjurassienne en trois mots : envoûtante, mythique et populaire.

Marie-Pierre Guilbaud a choisi 3 mots afin de présenter la Transjurassienne. Voici son explication :

  • Envoûtante : “puisqu’une fois inscrit, tu ne penses plus qu’à ça (ta préparation, ton sommeil, ta nourriture…).”
  • Mythique : “elle est l’une des plus belles épreuves de la Worldloppet avec chaque année, des représentants de 32 nations qui viennent participer.”
  • Populaire : “le ski de fond qui reste souvent confidentiel, baigne ce jour-là, dans une ferveur populaire indescriptible avec 4000 coureurs de tout niveau partageant la piste dans une ambiance conviviale.”

Le rôle de directrice d’épreuves, en quoi cela consiste ? 

« Après avoir vécu l’expérience de la course en tant qu’athlète, j’étais honorée qu’on me propose ce rôle », partage Marie-Pierre Guilbaud. « Les coureurs, moi la première, ne se rendent pas compte du travail préparatoire en amont de l’événement : les autorisations, les transports… Passer de l’autre côté de la barrière offre une perspective fascinante », explique-t-elle. « Cette course a une signification profonde pour moi, c’est une manière de rendre ce que l’on m’a donné. »

La préparation des parcours pour un événement d’envergure comme la Transju’ représente une tâche conséquente. 

Marie-Pierre Guilbaud évoque les grandes étapes de ce processus complexe : « Nous entamons d’abord un important travail administratif en amont, sollicitant les autorisations nécessaires, notamment compte tenu des fortes contraintes environnementales spécifiques à notre course. La mobilisation des bénévoles, les démarches auprès des instances telles que la gendarmerie et la préfecture constituent également des étapes cruciales de cette préparation minutieuse. »

Pour mener à bien cette mission, Marie-Pierre Guilbaud s’appuie sur une équipe composée de talents variés. « Le président, Pierre Albert Vandel, est une figure clé possédant une connaissance approfondie de la course. Son expérience lui permet d’anticiper efficacement les éventuels problèmes rencontrés », souligne-t-elle.

Et quand est-il du parcours ?

La spécificité du parcours réside dans sa traversée interdépartementale : « ce qui le distingue des autres compétitions, c’est cette traversée entre deux départements. Il sillonne des villages emblématiques de notre massif où règne une atmosphère électrisante le jour de l’événement. » 

Les obstacles majeurs sur le parcours se concentrent souvent autour de la montée traditionnelle du Risoux : « qui est souvent considérée comme le moment décisif de la course, propice aux attaques fulgurantes. La victoire se réserve souvent à un compétiteur doté d’une grande endurance physique. »

Marie-Pierre Guilbaud prodigue ses conseils précieux pour les participants de la Transju’ : « rien de tel que de skier régulièrement dès le début de l’hiver, mais surtout, maintenez une activité physique tout au long de l’année. Et le jour de la course : PROFITEZ ! »

Quant à convaincre quelqu’un de s’inscrire à cet événement incontournable, elle ne manque pas d’arguments convaincants. « Si tu envisages une course de ski de fond, c’est bien celle-ci qu’il te faut ! Des pistes nordiques variées, l’atmosphère joyeuse des clarines dans les villages, une organisation bien huilée… Et surtout, tu rencontreras des passionnés de ski, une communauté chaleureuse qui vibre au rythme de cette discipline. »

Nous vous donnons rendez-vous les 10 et 11 février 2024 pour vivre le mythe de la Transjurassienne.

Inscriptions sur : www.latransju.com

Marie-Pierre Guilbaud sur la Transjurassienne

Marie-Pierre Guilbaut sur la Transjurassienne
Marie-Pierre Guilbaud sur la Transjurassienne
Marie-Pierre Guilbaut sur la Transjurassienne
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